bits C 128Hz

«bits C 128Hz» miR Compagnie
© Ismael Lorenzo

“bits C 128Hz”: miR Compagnie / Béatrice Goetz

Création actuelle de danse Saison 2013-2015

Dans la pièce «bits C 128Hz» de miR Compagnie, le titre annonce le thème : la juxtaposition de l’unité numérique bits avec la fréquence naturelle C 128 Hz ouvre la thématique des oppositions apparentes qui se rejoignent pour ne plus former qu’un tout. Cette pièce est composée de styles divers à de nombreux niveaux : la musique électronique de DJ-Pult complétée par la musique analogique d’un violoncelliste classique forme un accord où les breakdancers sont en quête de virtuosité et un danseur contemporain s’approprie leurs mouvements. Intervient aussi un comédien, qui fait entendre sa voix entre les vibrations de la musique et les mouvements des danseurs. L’ensemble ainsi créé par le mouvement, la musique et le langage ne se limite pas à produire son propre langage chorégraphique, la rencontre de ces divers styles engendre aussi un immense potentiel performatif. 

Caroline Minjolle, membre du jury :

« Avec «bits C 128Hz» la chorégraphe bâloise Béatrice Götz crée une œuvre insolite, sorte de digression philosophique qui mêle habilement danse contemporaine, hip hop, musique électronique et violoncelle classique. A la fois légère et profonde, cette pièce portée par cinq danseurs et deux musiciens talentueux conquiert un public de tous âges par la qualité et l’originalité de son langage, subtil et ironique, tendre et acrobatique, à la musicalité et la physicalité hybrides mais accessibles et sans aucune sorte de maniérisme propre à l’univers du breakdance. Ponctuée d’une succession de petites surprises dramaturgiques, cette œuvre sans prétention mais totalement aboutie séduit sans flagornerie. »

miR Compagnie / Béatrice Goetz

Béatrice Goetz est née à Bâle en 1959 ; après un diplôme de sport, elle suit une formation de danseuse à « Dance Experience » à Bâle. De 1989 à 1994, elle danse avec la compagnie Maja Lex à Cologne pour ensuite rejoindre la compagnie de Cathy Sharp à Bâle où elle reste jusqu’en 1998. En 2002, elle fonde miR Compagnie, où le breakdance et la danse contemporaine s’inspirent l’une de l’autre sur scène et divers composants acoustiques entrent dans une relation d’égalité avec la danse. La miR Compagnie a créé sur ces bases un style unique qu’elle développe avec cohérence depuis 2002.