Prix suisses de littérature 2017
Annette Hug, née en 1970, est une écrivaine établie à Zurich. Elle a fait à Zurich et Manille des études d’histoire et des « Women and Developement Studies ». À Manille elle apprend aussi le tagalog, la langue des Philippines. Avant de devenir écrivaine à temps plein, elle a enseigné à l’université, travaillé comme secrétaire générale de syndicat et écrit pour différents journaux.
Annette Hug
© Foto: Corinne Stoll
Annette Hug
© Foto: Corinne Stoll
Annette Hug
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Annette Hug
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Annette Hug
© Foto: Corinne Stoll« Révolution aux confins », traduit par Camille Luscher, Zoé, 2019
Avec aisance, Annette Hug relie entre elles pas moins de quatre histoires. Elle relate les années passées par José Rizal, le héros national philippin, en Espagne, en France et principalement en Allemagne. Elle raconte la traduction qu’il a faite du Guillaume Tell de Schiller en tagalog, sa langue maternelle, puis ses relations avec les sommités de l’ophtalmologie et de l’ethnographie allemandes et enfin le combat mené par les Philippins pour leur indépendance. En traduisant Schiller, Rizal anticipe un point de vue que l’on peut dire postcolonial : il se sert de l’interculturalité plutôt que de la refuser. Le roman est une mine d’informations de grande actualité pour tous les amateurs d’histoire(s).
« Wilhelm Tell in Manila »
Heidelberg, Verlag Das Wunderhorn, 2016
ISBN 978-3-884-23518-8
« Révolution aux confins », Ed. Zoé, 2019, roman traduit par Camille Luscher
ISBN9782889276929
