Lora Lamm

Interview: Martin Roth
Video: Studio Roth&Maerchy, Zürich
 

Livres primés

Graphiste, Zurich

Lora Lamm a suivi des études de gra­phisme de 1946 à 1951 à la Kunst­ge­wer­bes­chule de Zu­rich, no­tam­ment au­près de Jo­hannes Itten, Ernst Kel­ler et Ernst Gu­bler. Après ses pre­miers em­plois, elle est at­ti­rée par le boom éco­no­mique du Milan de l'après-guerre. Elle est d'abord en­ga­gée au Stu­dio Bog­geri, où tra­vaillent aussi d'autres de­si­gners suisses re­nom­més, puis de­vient créa­trice d'em­bal­lages à l'en­tre­prise Pa­net­tone Motta de Milan. En 1954, sur re­com­man­da­tion du gra­phiste suisse Max Huber, elle part au dé­par­te­ment pu­bli­cité du grand ma­ga­sin La Ri­nas­cente et un peu plus tard, en tant que re­pré­sen­tante du chef gra­phiste, re­prend la concep­tion et la pro­duc­tion de la revue mai­son Cro­nache. Dans cette mai­son mi­la­naise re­nom­mée, elle met ra­pi­de­ment en œuvre ses propres vi­sions créa­trices, op­po­sées à celles de Huber, et at­tire un nou­veau pu­blic fé­mi­nin à La Ri­nas­cente. L'em­ploi ori­gi­nal qu'elle fait des pho­to­gra­phies, des illus­tra­tions et de la ty­po­gra­phie, ins­piré no­tam­ment des exemples gra­phiques des grands ma­ga­sins de New York ou Tokyo, marque au­jour­d'hui en­core de son em­preinte les ca­nons ico­no­gra­phiques du monde de la mode. A par­tir de 1958, Lora Lamm tra­vaille comme de­si­gner in­dé­pen­dante à La Ri­nas­cente et ses fi­liales bon mar­ché Upim. Cela lui per­met de tra­vailler éga­le­ment pour d'autre clients comme Pi­relli, Eli­za­beth Arden, Niggi ou la Cen­trale del Latte di Mi­lano. En 1963 elle rentre à Zu­rich et re­joint peu après l'agence de pu­bli­cité Frank C. Thies­sing en tant que par­te­naire.